MANZ. 12. 0027 [Postillato] Milano, Biblioteca Nazionale Braidense

1.

Pagina: 19

Si l'on avait eû en cela une intention de modestie, elle aurait été singuliè rement placée: c'eut été a vouer que l'on n'était pas bien sûr de son fait en même temps que l'on prononçait une sentence qui décidait de la vie des hommes. Je crois tout simple ment que <i>videtur</i> signifie ici: il <i>appert</i>. Autrement l'on aurait dû dire: il parait avoir fait violence; c'est pourquoi il paraitra etc.

2.

Pagina: 525

Hannon justifie le proverbe appliqué aux Carthaginois. Quelle logique pour les adolescents!

3.

Pagina: 547

Non pas cela; mais on dirait = quelle avarice!= quelle indifférence pour les intérêts de la patrie! quelle âpreté pour les siens! etc. si l'on faisait des réflexions sur des fables sottement ourdies. > . toutes< Où sont ces déclamations pour l'affaiblissement des sentimens patriotiques causé par les richesses? ici ce seraient [<i>su</i> .] sept arpens qui auraient causé l'excès de la dégradation en ce genre. >Pour lu< Pour lui, il ne sais où l'on [<i>sps. a</i> ce que] doit plus l'admirer!

4.

Pagina: 571

Cette traduction de apta pinnis est bien arbitraire. Forcellini explique <i> quae pennas seu alas affixas habet</i>. Y a-t-il des exemples <i> où pinna </i> signifie sommet d'édifice, hors du diction. militaire? Dans ce cas, si l'auteur préferait ce sens, pourquoi, n'a-t-il pas préféré aussi la leçon: alta pinnis. V. Enn. q. s, p. 302.

5.

Pagina: 574

Qu'est que cela vous fait? N'avez-vous pas Freinshem. et ses autorités? Polybe n'en dit rien pour la bonne raison qu'il était trop près de l'époque, qu'il avait de la critique, et que peut-être l'histoire de Rég. n'était pas baclée de son temps. Mais qu'est-ce que cela fait, encore une fois, lorsque nous savons que le sénat, ayant appris la mort tragique de Reg. et la cruauté inouie des Carth. etc.? Notez encore que les Carth. qui auraient fait subir ces supplices à Reg. et ceux qui étaient prisonniers des Romains sont pour l'auteur la même chose. Jure quidem; puisqu'ils s'appelaient tous Carth. Si ce n'est toi, c'est donc ton père.

6.

Pagina: 602

Il ne fait pas remarquer ce qu'il y a de superbe et d'insensé dans cette dernière phrase de Ciceron. Lorsque celui-ci exprimait dans ces dernières lettres à Atticus, tous ses chagrins, toutes ses transes pour l'état de la rép. et sur ses propres circonstances, il ne voyait pas quelle liaison il y avait entre tout cela et ce praeclarum de commander à des étrangers; mais nous, pouvons-nous ne pas le voir?