MANZ. 13. 0031 [Postillato] Milano, Biblioteca Nazionale Braidense
Celui qui applique toujours les règles de la logique commune dans l’ouvrage où il la nie, et qui par conséquent la nie avec elle-même.
Qui est-ce qui fait tout cela comme un enfant? C’est l’ame. Mais quoi >... ...< qu’entend-on par enfant ici? l’ame d’un enfant? alors l’ame fait comme une ame, ce qui s’explique, en vérité, par soi- même. Entend-on autre chose? quelle chose?
Ou, comme <u> l’homme ne peut avoir des idées de véritables idées sans mots </u> (pag. 162) il s’ensuit que les axiomes ne sont pas des idées, ou que l’ame dans cet êtat a des mots
Non car les deux premières révélations (pour ainsi dire) ont annoncé, promis la troisième; et celle-ci a déclaré être la dernière.
bien entendu toujours que: | L’homme ne peut avoir des idées, de véritables idées sans mots. <u> pag. 162 </u>
Or, qu’y-a-t-il dans la conscience sans mots? Le voici: des demi-pensées, de vagues sensations, des notions irréfléchies. p. 163. C’est cela dis-je ou l’on trouve le sens des mots, par lequel pourtant: les [ pensées s’achèvent, se définissent, et se changent en idées claires et distinctes. p. 164]
[Or, qu’y-a-t-il dans la conscience sans mots? Le voici: des demi-pensées, de vagues sensations, des notions irréfléchies. p. 163. C’est cela dis-je ou l’on trouve le sens des mots, par lequel pourtant: les] pensées s’achèvent, se définissent, et se changent en idées claires et distinctes. p. 164
c’est-à-dire qu’ils s’y sont moins étendus, c’est-à-dire encore qu’ils se sont contredits moins souvent
Cette antithèse suppose que la raison ne se trouve pas dans les hommes, mais bien dans un homme, dans tout homme, c’est-à-dire encore dans les hommes.