MANZ. 11. 0084 [Postillato] Milano, Biblioteca Nazionale Braidense

1.

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Il y a eû une autre cause: chez les payeus, l'ignorance, chez les chrétiens l'oubli de la corruption héréditaire des pechaus de l'homme.

2.

Pagina: 7

Ces intérêts s’apprécient-ils l’un par l’autre? Vous voila dans un cercle vicieux. Ou y a-t-il un principe universel, antérieur, au quel on mesure tous les biens matériels ou non? Mais ce n’est pas l’economie politique qui embrasse le système social tout entier; elle fait partie d’un système plus vaste qu’elle.

3.

Pagina: 11

Il y a ici une supposition enoncée d'une manière vague et ambigu (comme il convient à l'erreur), qu'il ne faut pas porter atteinte à la vertu,<i>parce que sans elle il n'est point de solide bonheur, ni même de société </i>: doctrine qui détruit la morale, et par conséquent le moraliste, s'entends le moraliste conséquent. V. Rosmini

4.

Pagina: 24

Où est le trop loin? et qu'est-ce qu'une base qui finit on ne sait où?

5.

Pagina: 77

Ces directions sont des principes elles-mêmes. C'est pour cela que, dans l'autre alinéa, il aurait fallu dire >que ...< que les exceptions pouvant être commandées par les circonstances, doivent être prévues et posées dans les principes; >et non que< au lieu de dire qu'il <u>faut quelque fois faire céder les principes devant les ciconstances</u>: ce qui est une négation de la logique.

6.

Pagina: 92

On a peine à en croire ses yeux. Quoi! les syllogismes portent sur le mots, abstraction faite des choses que ces mots signifient? L'auteur ne s'apperçoit pas qu'il condamne tout espèce de raisonnement >que ne se fait< puisque tout ne se fait qu'avec des mots sur des mots. Et il cyte contre le syllogisme ces paralogysmes qui se trouvent dans les anciènnes logiques pour les adolescens où l'on enseignait justement a faire des bons syllogismes! Certes, on peut embrouiller ainsi les questions les plus simples; mais diantre! ce n'est pas un syllogisme que celui qui faisait ce sophiste: et l'auteur ne s'est pas aperçu d'avoir mis des milliers peut-être de syllogismes dans son ouvrage.

7.

Pagina: 141

>... ... <

8.

Pagina: 142

>... ...<

9.

Pagina: 166

Comme si la vérité dependait des yeux qui la regardent; comme s'il y avait deux vérités contraires sur le même sujet, selon que l'on est moraliste ou économiste. Si la vanité est quelquefois pour l'homme un besoin aussi imperieux que la faim, alors c'est le moraliste qui a tort de ne pas tenir compte de cette vérité; ou plûtôt celui qui n'en tien pas compte n'est pas un bon moraliste, n'est pas <u>le moraliste</u> par excellence. Au reste ce n'est pas le moraliste qui a tort ici. <u>Lui seul est juge de l'importance que les choses ont pour lui</u> signifie que l'homme ne peut pas avoir des passions qu'il fera bien de vaincre: absurdité que l'auteur ne croyait pas avec réflexion. Il est déplorabole de voir dans un ouvrage si rempli de belles et bonnes choses, de tels principes, et des vues ainsi anti-logiques que celle qui a donné lieu à notre première observation. Mais celà tient au mépris du chapelet plus qu'on ne pourrait le croire en rêflechissant legèrement.

10.

Pagina: 185

L'erreur qui fait confondre la durée avec la valeur nait, comme toutes les erreurs, de la fausse application d'une verité. Il y a des objets qui ne sont utiles qu'à la condition de servir pendant un temps plus ou moin long, et pour un nombre indéfini de fois, et de n'être sujéts qu'à une consommation lente et éloignée: ainsi un outil qui se brise au premier ouvrage qu'on en fait n'est pas utile, et l'on peut dire à son égard que en le farbriquant on n'a pas <u>produit</u>. De là, par une figure d'extension, on s'est accoutumé à regarder la durée comme une condition générale de la production, et à ne pas observer qu'il y a des objets dont l'utilité consiste à être consommé en une fois et promptement.

11.

Pagina: 328

Cette manière de rendre l'dée ne me parait pas exacte. Ce n'est pas la valeur de l'usine qui a été détruite, mais bien la valeur des objets que le dissipateur a réellement consommés. La preuve que cette expression n'est pas exacte en ce sens, c'est qu'elle l'est dans un autre. Si une source, qui faisait aller l'usine, vient à se perdre, si les produits de cette usine ne sont plus recherchés, alors en dit ce qui est en disant que la valeur de l'usine est détruite. Ceci n'est pas une dispute des mots, puisque l'auteur a déjà vu un fait d'une manière fausse par l'application de cette manière de s'exprimer. Il a dit (page retro): quoique... <u>l'usine ne soit pas consommée ... la valeur capitale n'à pas moins été detruite, et la somme des valeurs capitales existent auparavant dans la societée diminuée de toute cette somme.</u> Quoi? si le dissipateur a vendu son usine au-dessous de sa valeur, ce qui peut bien arriver, et s'il a payé les objets qu'il voulait consommer, au dessus de leur valeur, ce qui peut bien arriver aussi, c'est toujours la valeur de l'usine qui est détruite? et la somme des valeurs existant est reduite de la somme que peut valoir l'usine?

12.

Pagina: 334

Je crois qu'il y en a d'autres: celles-ci, par exemple, que cent qui travaillent à des objets utiles risquent moins à manquer de travail, et peut-être gagnent en général davantage. Mais il faudrait avoir dit avant-tout ce que c'est que Luxe et ce qu'en entend par objets utiles. Utiles comment? et à qui? Questions >que les< auxquelles >les ..< les principes de l'auteur ne sauraient satisfaire. Il faut monter plus haut, et partir d'autre part que de <u>l'utilité</u>

13.

Pagina: 335

même il y tombe immédiatement; car l'avare n'enfouit plus, il prête ou fait valoir

14.

Pagina: 355

Je crois que la proposition serait plus exacte, si l'on disait: <u>par l'étendue possible du marché</u>; puisque la division du travail reduisant le prix, étend le marché, jusqu'à ce que cette étendue, ne pouvant plus aller au-delà borne la division. V. page 390 et suiv.

15.

Pagina: 391

Ils avancent au contraire. C'est leur borne qui recule, et c'est, je crois, l'usage assez fréquent de cette locution qui a suggéré à l'auteur le mot reculer, qui sans <u>les bornes</u> dit ici le contraire de ce que l'on a voulu dire, si je ne me trompe, toujours.