MANZ. 11. 0086 [Postillato] Milano, Biblioteca Nazionale Braidense
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L'auteur ne c'est pas souvenu ici qu'il y a à l'île Maurice des colons et des esclaves. Des-lors que veut dire liberté? que veut dire indépendance? Elle ne sont que pour un petit nombre de maîtres qui ne peuvent se soutenir sans de secours européens, et qui se donnerait probablement un maître, pour ne pas cesser de l'être eux-mêmes.
Nella pagina sono registrate due postille di cui la seconda è una ritrattazione della prima. I tratti a matita che delimitano la porzione di testo commentata comprendono in questo caso sia il primo sia il secondo punto postillato, che noi trascriviamo invece separatamente.
Luogo dell'opera: IV partie. Chapitre xxiii. Résultats de la politique coloniale des Européens.
Termine o passo postillato: Il n'est pas bien prouvé, au surplus, que le meilleur moyen d'empêcher nos colonies de tomber entre les mains de nos rivaux, soit de les garder sous notre dépendance. L'ile de Saint-Domingue, qui était indépendante, n'est pas tombé entre les mains des Anglais. Toutes les autres, qui étaient dépendantes, sont devenues leur proie. Le pavillon britannique ne flotterait peut-être pas sur l'ile Maurice (autrefois Ile-de-France), si elle avait été declaré indépendante. Elle fleurirait maintenant à l'ombre de la liberté. Nos navilles allant en Orient, y trouveraient secours et amitié; et le commerce que la France ferait avec elle, serait plus avantageux que jamais.
22.
Il ne l'avait pas oublié, et c'est moi qui je me suis hâté de parler avant d'avoir tout entendu.
Luogo dell'opera: IV partie. Chapitre xxiii. Résultats de la politique coloniale des Européens.
Termine o passo postillato: On renoncera sans doute à soutenir la thèse insoutenable, que l'assujettisement des colonies est avatageux aux nations de l'Europe; mais on voudra nous intéresser au sort des colons; on ne prétendra pas que les peuples de l'Amérique continentale, devenus indepéndans, seront plus vexés et prospèreront moins aisément sous des governemens de leur choix; mais on dira, non sans raison que la population blanche des îles à sucre ne peut, sans le concours des forces de la métropole, tenir dans l'asservissement une population noire quinze ou vingt fois plus nombreuse. Les colons détestent le joug de la mère-patrie, et cependant ils ne veulent pas s'en affranchir.