MANZ. 11. 0086 [Postillato] Milano, Biblioteca Nazionale Braidense
Pagina: 391
18.
Les produits étrangers ne l'auraient pas non plus, puisqu'ils ont payé cet impôt dans le lieu où ils ont été formés. D'ailleurs cette circonstance est tout-à-fait etrangère à la question qui est de savoir s'il est utile au bout du compte de laisser l'importation libre, sans la charger d'aucune taxe
Il passo commentato che inizia nella pagina precedente è compreso tra due tratti a matita.
Luogo dell'opera: IV partie. Chapitre xix. Des traités de commerce.
Termine o passo postillato: [pag. 390] Je suppose qu'un gouvernement dise à toutes les nations étrangères: "Vous apporterez chez | nous toutes les marchandises que vous voudrez en acquittant des droits d'entrée proportionnée à toutes nos autres contributions publiques. Le blé (au moyen de la contribution foncière), les objets de fabrique paient leur impôt; les produits du commerce étranger doivent payer le leur, aussi bien que ceux des autres industries; mais cet impôt, résultat d'une misure générale, n'est point combiné pour procurer un priviléges aux produits intérieurs; il ne va qu'au point de ne pas accorder aux produits du dehors, un affranchissement que les premiers n'ont point. Soumettez-vous à cette loi commune aux producteurs de tous les produits qui se consomme dans notre pays".