MANZ. 11. 0086 [Postillato] Milano, Biblioteca Nazionale Braidense
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15.
Ici l'auteur me parait oublier les principes qu'il a posés et appliqués plus haut. La défense de l'exportation des chiffons, ne diminue pas le produit, ou, pour mieux dire, la production. Soit, mais ce n'est pas simplement ou même principalement comme décourageant >la production en< un genre de production que le système proibitif est condamné par lui. C'est parce qu'il donne à la production une direction forcée, contraire aux vues, toujours plus raisonnables, de l'interêt particulier etc. Ainsi on pourrait lui dire, en partant de son propre ensègnement: si les chiffons sortent, c'est qu'il convient de les vendre, et d'acheter du papier tout fait, c'est la preuve que ce sont deux affaires lucratives; enfin tous ce qu'il dit (chap. xiv) contre l'opinion qu'il y ait du désavantage à vendre a l'etranger des matières premières. Il est vrai où il dit: <u>Si les prohibitions etc. sont admissibles c'est tout au plus etc.</u>. Mais ce sont justement ces formules-là qui cachent des contradictions et qui accompagnent des idées mal assurées. Non que l'on doive tout déclarer, car pour cela il faudrait tout voir; mais il faut se rendre bien compte du point où notre science arrive. Si par le fait de l'exportation libre des chiffons, vous paieriez le papier plus cher, *la défense de [<i>parz. riscr.<] de l'exportation des matières premières peut donc être un moyen de faire avoir au consommateur, à plus bas prix, ce dont il a besoin. Ouì mais ce serait aux dépens du vendeur des chiffons. - Mais si cette raison est bonne, pourquoi n'en tenez vous pas compte?
La postilla comincia sul margine sinistro e prosegue sul destro. Il passo commentato, che comincia sulla pagina precedente, è segnalato da due tratti a matita ma la postilla rinvia in generale anhe alle argomentazioni del capitolo xiv sulle esportazioni.