MANZ. 12. 0067 [Postillato] Milano, Biblioteca Nazionale Braidense
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8.
Ainsi, c'est <u> en faisant souvent une chose </u>, que l'<u> on acquiert la puissance (ou aptitude) de la faire </u>. Voila qui est évident. On commence par >...< faire une chose sans <u> puissance </u>, sans <u> aptitude </u>: car à quoi cela pourrait-il servir, quand il s'agit de la faire? on acquiert cette puissance, cette aptitude à force de la faire; car c'est alors que l'on commence à en avoir besoin. Ceci n'est pas un paralogisme sans conséquence; car il >... ... < arrive souvent aux métaphysiciens de l'école de Locke, de faire naitre >...< la puissance de faire une première operation de l'habitude de la faire, c'est à dire, d'arriver au commencement au moyen de la suite. En voici un exemple qui me vient à la mémoire. Condillac, voulant démontrer comment des actes corporels ont pu devenir des signes, et produire le langage, suppose deux enfans <u> égarés dans des déserts, avant qu'ils connussent l'usage d'aucun signe </u>, et qui se rencorrent. D'abord les cris et les mouvements de l'un excitent l'autre à le secourir, à >...< l'aider, <u> par le seul instinct </u>,
Agguerrita contestazione del concetto di abitudine applicato al tema della nascita del linguaggio, e diagnosi, insieme, dell'ascendente esercitato da Locke, proprio per questo riguardo, su Condillac.