MANZ. 12. 0026 [Postillato] Milano, Biblioteca Nazionale Braidense
Pagina: 514
26.
À voir l'admiration de l'auteur pour un tel bienfait, on dirait qu'il ne savait pas que tous les gouvernemens de son temps donnaient aux soldats qui les servaient, un certain nombre de sous par jours.
Luogo dell'opera: Livre V, § IV: «La paie de l’infanterie romaine établie pour la première fois»]
Termine o passo postillato: Il déclaroit qu’après un tel bienfait, il n’y avoit aucun citoyen qui ne fût prêt, pendant qu’il lui resteroit un souffle de vie, de donner jusqu’à la dernière goutte de son sang pour une patrie si bienfaisante
27.
Il vous a conté cent fois que dans des momens du plus grand danger, ce peuple ne voulait pas donner des soldats pour la défense du pays, et le voilà à présent tout engoué des grandes dispositions de ce peuple à se sacrifier pour l’état, parce qu'il le voit en faire de grandes protestations par la joie qu'il a de recevoir une paye.
Luogo dell'opera: Un peuple comme celui dont nous écrivons l'histoire, prêt à se sacrifier pour l'état (et nous en pouvons dire autant du peuple français, dévué de cœur et d’affection au service et à la personne de ses rois), ne mérite-t-il pas bien d'être traité avec indulgence et bonté?