MANZ. 11. 0028 [Postillato] Milano, Biblioteca Nazionale Braidense
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2.
Qui la ragione dell’usura mi pare più fondata, perché il Romano non poteva fallare al debitore senza ottenere una legge, cosa difficilissima quando il Turco prefato può non pagare col solo richiamarsi alla legge già bella e fatta.
Luogo dell'opera: Livre xxii. Chapitre xxi. Du prêt par contrat, et de l’usure chez les Romains
Termine o passo postillato: Ces continuels changements, soit par des lois, soit par des plebiscites, naturaliserent à Rome l’usure; car les créanciers, voyant le peuple leur débiteur, leur législateur et leur juge, n’eurent plus de confiance dans les contrats. Le peuple, comme un debiteur décrédité, ne tentoit à emprunter que par des gros profits; d’autant plus que, si les lois ne venoient que de temps en temps, les plaints du peuple étoient continuelles et intimidoient toujours les créanciers. Cela fit que tous les moyens honnêtes de prêter et d’emprunter furent abolis à Rome, et qu’une usure affreuse, toujours foudroyée et toujours renaissante, s’y établit. Le mal venoit de ce que les choses n’avoyent pas été ménagées. Les lois extrêmes dans le bien font naître le mal extrême: il fallut payer pour le prêt de l’argent et pour le danger des peines de la loi.