MANZ. 13. 0097 [Postillato] Milano, Biblioteca Nazionale Braidense

Pagina: 133

5.

Ce fût Didier q<ui> envoya des amb[assa]deurs à Adrien, <et> qui lui fit par <leur> moyen mille p[ro]testations d'am<itié>. Adrien répond<it> par des déclara<tions> de défiance, et <finit> par acquiescer <aux> sermens des am<bassa>deurs. Cette l<éga>tion est racon<tée> par Anastase et >...< par<ait> tres-croyable, quoique l'aute<ur> soit suspect: au moins je n<e> scais pas ou le biographe de Charles M. a pris le fonds de sa narration qui parait insinuer que c'est le pape qui a fait les avances, et que Didier a été dupe des démonstrations d'Adrien. Celui-ci avait dit qu'il voulait vivre en paix avec tous les Chrétiens, et en conséquence avec Didier, et qu'il souhaitait maintenir l'amitié entre les

L'ultima riga è rifilata.

Luogo dell'opera: Ch. II: «Commencement du règne de Carlemagne. Ses guerres en Aquitaine, contre les Lombards et contre les Saxons»