Lettera n. 184
- Mittente
- Manzoni, Alessandro
- Destinatario
- Fauriel, Claude
- Data
- 21 maggio 1823 (ce 21 Mai 1823.)
- Luogo di partenza
- Milan
- Luogo di arrivo
- Paris
- Lingua
- francese, italiano
- Incipit
- je reçois aujourdhui cette lettre
- Indirizzo
- À Monsieur | M.r C. C. Fauriel | rue des vieilles Tuileries au coin de la rue | S.t Maur n.o 22 – f. b. St Germain | à Paris
- Regesto
Nella speranza di avere presto l'amico in Italia, Manzoni lo avvisa dei prossimi soggiorni che intende effettuare a Brusuglio e in Toscana. Spiega che la stesura del romanzo e i recenti lavori nella casa di Milano condizionano i suoi spostamenti.
- Testimoni
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(originale)
Milano, Biblioteca Ambrosiana,
S.P.29, n. 46
(Timbri postali: «MILANO»; «Mai | 31 | 1823»)
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(originale)
Milano, Biblioteca Ambrosiana,
S.P.29, n. 46
- Edizioni
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- DE GUBERNATIS 1880, p. 348.
- SFORZA 1882-1883, vol. I, p. 272.
- SFORZA 1912-1921, vol. II, p. 89.
- ARIETI-ISELLA 1986, lettera n. 184, vol. I, pp. 305-306, note alle pp. 850-851.
- BOTTA 2000, lettera n. 78, pp. 411-413.
- Opere citate
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Adelchi; Il Conte di Carmagnola; I promessi sposi
Je vous dirai à present un môt à la hâte de nos projets actuels, et des motifs qui nous ont fait abandonner le premier. Nous nous transporterons à la campagne (Brusuglio à 5. milles de Milan à peu près) la sémaine prochaine, nous y passerons l'été, et une partie de l'automne, à la fin du quel, nous comptons encore partir pour la Toscane, ou nous passerons l'hyver. Le retard a été | causé d'abord par mon ennuyeux fatras qui m'a pris plus de temps que je ne pensais lui en donner; l'emporter à moitié fait pour le terminer ailleurs ç'aurait été un trop grand embarras, parce qu'il me faut consulter à tout moment quantité de livres, de bouquins, de paperasses même, dont plusieurs rares, et même uniques, et que je n'ai qu'en prêt. J'en suis actuellement à la moitié du 4.eme et dernier volume, mais l'achêvement et la correction pourront exiger encor peut-être trois mois. Ensuite nous avons vu que les arrangemens à faire à notre maison pourraient demander quelque coup-d'oeil de notre part de temps en temps, et nous nous sommes déterminés à ne partir que lorsque cet autre ouvrage aussi ennuyeux qu'un roman que l'on fait serait au moins près d'être achevé. Mais j'ai besoin d'espérer que le projet de vous posséder ne sera dérangé en rien par ces changemens, et que nous pourrons passer ensemble l'été, l'hiver, ce que vous pourrez nous accorder, en Toscane, où ici, car je n'ose plus parler de choses à faire comme de choses faites.
Je suis bien fâché des contrariétés que vous avez éprouvées à cause de cette traduction; je vois qu'il faut en attendre par tout des libraires, et comme nous disons ici: tutto il mondo è paese; avec tout cela je suis bien content de vous savoir sorti de ce gineprajo.