Lettera n. 145
- Mittente
- Manzoni, Alessandro
- Destinatario
- Cousin, Victor
- Data
- 21 febbraio 1821 (21. fev. 1821)
- Luogo di partenza
- [Milan]
- Luogo di arrivo
- [Paris]
- Lingua
- francese
- Incipit
- Vous avez tort de mêler
- Regesto
Manzoni rincuora Cousin afflitto da una cattiva salute e spera di rivederlo presto.
- Testimoni
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- (originale) Parigi, Bibliothèque interuniversitaire de la Sorbonne, MSVC 238, 3287
- Edizioni
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- BARTHÉLEMY-SAINT-HILAIRE 1895, vol. I, p. 589.
- SFORZA 1912-1921, vol. I, p. 522.
- ARIETI-ISELLA 1986, lettera n. 145, vol. I, pp. 229-231, note alle pp. 820-821.
- CARTEGGI LETTERARI 2016, lettera n. 31, pp. 109-112, note alle pp. 112-114.
- Opere citate
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Je tâcherai que l'on soit plus content du travail dont je m'occupe. Voilà une frase bien idéologique qui est dans votre lettre. Elle paraît extrêmement claire, et elle ne dit rien. Que vous en eût-il couté pour me dire quelque chose de positif sur votre travail? Je vous gronderais bien de cette ommission, si je ne songeais que vous vous croirez tenu en conscience à la réparer dans une lettre que j'attends bien tôt. Ces philosophes! Les poëtes sont gens bien plus communicatifs: aussi je ne me ferai pas prier pour vous dire que je suis jusqu'au cou dans une tragédie, occupé à faire parler un Charlemagne qui ne sera ni le chef de paladins de l'Arioste, ni le saint de quelques auteurs ecclésiastiques, ni le legislateur de quelques grands hommes, ni le savant de quelques membres de l'université, ni le coquin de quelques philosophes, ni le héros de ceux qui recevaient des pensions de son frère cadet, mais qui poura après tout être bien un personnage pauvrement conçu.