MANZ. 11. 0085 [Postillato] Milano, Biblioteca Nazionale Braidense
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"Elle n'aurait toujours à offrir contre de la monnaie que la même quantité de marchandises": sans doute, pour le moment; mais "elle demanderait à en acheter la même quantité" qu'on sait-on? C'est supposer que tout le monde achète tout ce qu'il a envie d'acheter, et qu'il acheterai quand même ses moyens vinssent à doubler: ce qui n'est pas. Un <u>doublement</u> de numeraire <u>pour une nation</u>, produirait à-peu-pres un <u>doublement</u> de demande de marchandises. "On donnerait deux francs où l'on on donne un". En France, ou partout? Si seulement en France, on se pourvorait ailleurs à meilleur marché. Partout? Pourquoi >donc< une augmentation partielle du numeraire devrait elle produire un effet général? La dépréciation de la monnaie ne peut arriver qu'en proportion de son augmentation, >non dans un p< non dans un pays, mais dans tous les pays qui font des affaires ensemble, quoique cet effet soit plus intense à proportion de la frailité des communications. Deux milliards tombés du ciel en France, feraient augmenter le prix de toutes les choses que leurs possesseurs achetent ou aimeraient à acheter, non pas du double en France, mais d'un peu partout
La postilla procede dal margine destro a quello inferiore a quello sinistro. Il passo postillato è compreso tra due tratti a matita.